Je suis le Festival du Féminin.
Je suis une rencontre, un espace-temps, une célébration.
Je suis un rendez-vous que les femmes de tous âges et de tous horizons se sont donné pour goûter, sentir, comprendre, entendre, voir, guérir, honorer et célébrer le féminin.
Je suis le Festival du Féminin, je suis une grande fête à laquelle sont conviées nos âmes.
Je suis joie, rires, pleurs, guérison, expression, émotions, je suis amour, transformation, initiation, je suis souplesse, organicité, fluidité, sacré, divin, je suis le Festival du Féminin.Je suis un bébé né d’un besoin de prendre soin d’un espace.
Je suis une réponse à un appel, une grande, grande, une immense réponse,
un projet qui a besoin de plusieurs bras, de plusieurs cœurs, de plusieurs ventres pour être porté.
Partout sur la terre, on me demande, on me désire, parce que je suis une partie de la réalisation de la grande prophétie, du retour du féminin sur la terre.Je suis un nomade. Je roule sur les routes de France, direction Dordogne, berceau de notre humanité, puis peu à peu je m’installerai à Toulon, Aix-les-Bains, Touraine, Montpellier, Gérardmer… puis je m’envole vers la Belgique, et je traverse l’Atlantique, vers mes cousines Québécoises, et je prends vie à Montréal puis vers la mer des Caraïbes… je prends vie en Guadeloupe, et bientôt en Martinique. Les vents m’emportent même vers la Thaïlande, je naîtrai bientôt en Inde, en Colombie et même en Nouvelle-Calédonie.
Je suis le Festival du Féminin, le monde m’appelle, je suis une immense vague de bienveillance, de créativité, de puissance partagée, je suis une fleur qui ne cesse de s’épanouir et de s’ouvrir de plus en plus grand, comme une rose sacrée.Je suis ces porteuses de la bonne nouvelle, je suis ces mères au grand cœur qui offrent tant et tant de leur vie pour soutenir cette grande vague. Je suis Valérie Dupont, Monique Grande, Mireille Scala, Julie Gilles, Agnès Delpech, Christine et Vinciane Masure, Isabelle Léger, Sylvie Baradel, Valérie Scala, Kenza Belghiti, Sylvie Bérubé, Nathalie Picard, Maria Cristina Olivares, Karine Parker, Laurence Loli Viallard, Nirmala Gustave, Christine Gatineau, Delphine Lhuillier, Cécile Bercegeay. Je suis toutes des facettes d’une grande Reine-Abeille à la matrice féconde et au grand cœur.
Je suis le Festival du Féminin à Rennes. Je suis Yveline Héront-Baubau, une mère bretonne pleine de chaleur, d’ouverture et de droiture, et je porte ce festival comme un joyau précieux, comme une grande réussite. Je suis le Festival de Rennes, je suis la magie de la Bretagne, l’esprit des celtes, qui transparaît dans cette offrande au féminin.
Je suis une intervenante. Je suis une prêtresse, une enseignante, une chamane, une facilitatrice, une chanteuse, une danseuse, une artiste, une écrivaine… mais surtout, surtout, une femme. J’offre de mon temps parce que je crois en ma médecine, je crois que j’ai quelque chose à offrir au monde, que le chemin que j’ai marché peut aider d’autres femmes aussi à marcher leur chemin.
Je suis une abeille. J’inscris, j’informe, j’écris, je sers, je masse, je prends soin, je soutiens, je gère le temps. Je donne de mon temps, de mon corps, avec grande générosité, pour la ruche, pour la seule et même conscience de féminin qui s’élève et s’enracine tout à la fois.
Je suis un bourdon. J’offre aussi de mon temps pour servir et soutenir le féminin. Je suis une inspiration de l’homme nouveau, du masculin sacré manifesté.
Je suis un barde, des chanteurs, des exposantes, je suis des gardiens de sécurité, je suis un film, je suis des tambours, des mandalas, des sculptures, des repas délicieux, des danses bretonnes, un fest noz, des contes courtois, je suis la Marie-Torn, je suis un chevalier qui n’a pas peur…
Je suis une festivalière. Je suis en quête. En quête de moi, en quête de mon féminin, en quête de mon âme. Ou est l’âme? Je me pose cette question et je m’asseois, je me couche, je chante, je crie, j’écris, je danse ma vie dans les ateliers. Je me nourris de regards, de câlins, de mots, de réflexions, d’expériences, de rencontres. Je suis l’âme des festivals, je suis en chemin et j’offre aussi mon chemin de par ma présence et mes partages. Je suis femme, comme toutes les femmes, et je marche comme toutes les autres ma vie, de défis en défis, de célébrations en célébrations, en quête de plus de sens, de cohérence, de joie, de liberté, de paix, de connexion, d’ensauvagement, d’empuissancement. Moi aussi j’ai une histoire à écrire, une vie à raconter, une médecine à partager.
Je suis ce fil sacré qui s’allonge de festival en festival, et je suis ces mots écrits sur un tissu violet, violet comme l’oeuf de Rennes, oui je suis tous ces mots qui parlent de coeur, d’amour, d’amour, et d’amour, ces mots dans les étoiles, de joie, de tant de choses, d’ouverture, de féminin. Des mots qui souhaitent la bienvenue, qui parlent de retrouvailles chaleureuses, de partage, d’accueil, d’ouverture, de douceur et d’accompagnement, de transmission essentielle, de révélation, des mots qui nous rappellent que tout est sacré, que les anges nous regardent, qui nous intiment de vivre nos rêves. Je suis ces femmes qui écrivent aussi : je rentre nouvelle, je suis femme, une femme en devenir, je suis, libérée, harmonie et fécondité, les pieds sur terre, je suis grand-mère, sacrée, femme sauvage, qui danse, vers la paix, autour d’un grand feu de joie, dans l’ amitié, au présent, honorant les liens entre sœurs, les sisters, avec conscience, bienveillance, et je me rappelle que je dois rester moi, avec accueil, amour, amour, amour et amour toujours!
Ce Kasala a été créé par Sarah-Maria LeBlanc pour la clôture du Festival du Féminin à Rennes le 7 février 2016.
Sarah-Maria Leblanc est herboriste-Thérapeute Accréditée (HTA), co-auteure du livre Sagesse et Pouvoirs du Cycle Féminin (éd Le Souffle d’Or) et formatrice en santé des femmes et travail rituel, conteuse de traditions.