Objectifs des épiphénomènes
Selon Paule Lebrun, fondatrice de « Ho, rites de passage » : « Le retour du féminin en Occident est un des événements majeurs du siècle dernier. Les luttes sociales et politiques qui ont suivi nous ont souvent caché la force de ce phénomène. Or, le féminin est en train d’entrer dans son deuxième siècle de déploiement. »
Le Festival du Féminin et les épiphénomènes s’inscrivent donc dans cette dynamique. Fondé sur la rencontre et l’échange entre femmes dans l’authenticité et le désir d’exploration, la dimension corporelle se trouve au cœur du cheminement (profondeur, délicatesse, encrage, sensibilité, puissance et sensorialité), car nous pensons que c’est dans l’intime et la force de notre corporalité, dans la beauté de notre mouvement, que se trouvent les solutions pour les générations à venir.
En science, on qualifie d‘épiphénomène « un phénomène dont on suppose ne percevoir qu’une petite partie de ce qui est à l’œuvre réellement ». Ainsi, chaque Festival du Féminin, à Paris, Siorac, Montréal ou ailleurs, est l’épiphénomène d’une d’une grande vague de changement qui souffle sur le monde et passe à travers l’élan créatif véhiculé par les femmes, toutes générations confondues. La société de demain est porteuse de sens, de cohérence, d’humanité… et de féminin.